Le Salon International du Patrimoine Culturel est un évènement de référence qui fédère les professionnels de la restauration et de la sauvegarde du patrimoine, qu’il soit bâti ou non bâti, matériel ou immatériel. Depuis 1994, dans le cadre prestigieux du carrousel du Louvre, ce salon est le rendez-vous d’affaire du secteur.
Depuis maintenant six ans le salon, repris par Ateliers d’Art de France a pris une dimension internationale importante, ce qui fait de lui le premier salon au monde réservé aux acteurs de la restauration du patrimoine, qu’ils soient privés ou publics.
Dans son édition de 7 novembre 2014, le quotidien Le Figaro consacre un article dédié à cet évènement:
« Verriers, doreurs, ébénistes… À l’occasion de la 20e édition du Salon, les artisans vont exposer leurs savoir-faire au Carrousel du Louvre durant quatre jours.
Il y avait mercredi soir à l’ouverture du 20e Salon du patrimoine, à Paris, tout ce qui compte en termes de métiers d’art. Mais les vedettes incontestées de l’inauguration furent sans conteste les gardes républicains. Après avoir donné un concert, trois d’entre eux ont raconté toute la soirée leurs journées passées à entretenir et restaurer les selles, les sabres et casques des 480 célèbres cavaliers. Aussi incroyable que cela paraisse, la garde républicaine possède encore 12 artisans à demeure, répartis dans trois ateliers qui n’ont guère changé depuis leur création, n’était, explique le maréchal des logis en chef Pintus, «l’arrivée de l’électricité». Les casques – modèle 1876, inventés en écho aux coiffes de l’Empire romain – sont repolis après les chutes de cheval (80 pièces de laiton ou d’acier les composent). À l’atelier de sellerie, on répare les ceintures, les harnachements et on rembourre les selles (modèle 1874) – comme à l’époque, apprend-on, avec du lin et de la soie de porc blonde. Enfin, tout un monde se charge de redresser ou reforger les sabres, selon les techniques décrites dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert. Un sabre «ne se réforme pas», précise le maréchal des logis-chef Pintus, c’est-à-dire qu’il ne se jette pas, et le plus ancien en service à la garde républicaine date de 1823. » (source LeFigaro.fr, auteur Claire Bommelaers).
Lire l’article dans son intégralité sur LeFigaro.fr en suivant ce lien.
Offrir à l’homme de l’art la possibilité de faire connaître son savoir d’exception. Nourrir les personnes, les entreprises qui considèrent cet art à sa véritable mesure. Ne pas oublier l’histoire, le matériau, le geste. Redonner au produit son statut de singularité et d’unicité. Catalyser, promouvoir et garantir la pérennité de cet Héritage de l’Humanité.